• Acroporis
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L’humanité vit un moment historique. La dynamique de développement portée et mondialisée par les sociétés occidentales depuis deux siècles se heurte aux limites matérielles de notre planète qui ne peut plus la soutenir.
Notre modèle de développement a déréglé en profondeur les mécanismes de régulation et de production des écosystèmes naturels indispensables à la vie sur terre. Réchauffement climatique, extinction des espèces et perte massive de biodiversité, surexploitation des réserves halieutiques, artificialisation des sols… Autant de phénomènes qui menacent notre
propre survie
de manière conjointe, cumulative et accélérée.
Ironiquement, alors même que l’homme moderne prétend enfin maîtriser la nature, nous réalisons que nous n’avons jamais été aussi vulnérables, emportés dans une chaîne de causalité qui s’emballe et dont la complexité nous dépasse.

L’humanité est face à un choix déterminant. Poursuivre la dynamique actuelle, c’est faire le pari de substituer la science et la technologie à l’ingénierie naturelle. C’est faire le pari de bâtir un nouvel équilibre en produisant artificiellement le monde. Pour Acroporis, cette voie irréaliste doit faire l’objet d’une surveillance vigilante et d’une alternative crédible sur les plans tant stratégique qu’opérationnel.

L’humanité est condamnée à disparaître ou à reprendre sa place au sein de la nature. Nous devons réinventer un lien harmonieux avec notre environnement, et nous inscrire dans ce rééquilibrage naturel indispensable à notre propre survie.
Ce nouvel équilibre implique une nouvelle relation à la nature, l’évolution en profondeur de nos modes de vie et de pensée, et la transformation de nos sociétés, de nos économies, de nos cultures et de nos institutions.
Ce nouvel équilibre implique la confiance renouvelée dans la diversité culturelle, dont les expressions multiples alimentent l’émergence des solutions de demain. Solidarité, mesure, qualité de la transmission, épanouissement immatériel sont peut-être parmi les avantages culturels comparatifs des futures sociétés dominantes.
Il appartient à l’humanité d’engager, d’orienter, d’orchestrer une dynamique vers cette transformation inéluctable, ou d’en subir la brutale réalité.