Après plusieurs années d’états des lieux sur les récifs de Tumbak, un triste constat s’impose : au moins 40% des récifs sont détruits, soit plus de 55 hectares de récifs réduits à l’état de débris par les années de pêche à la bombe successives. Heureusement ces pratiques se sont arrêtées et il devient envisageable pour les villageois, soutenus par Acroporis, de restaurer en partie les récifs endommagés dans une volonté de réparer une partie des dégâts causés aux récifs. En 2010, Acroporis à donc concentré ses moyens et son énergie dans la mise au point et les tests sur le terrain de deux types de techniques de réhabilitation des récifs coralliens :
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La réhabilitation physique, qui vise à immerger des récifs artificiels afin de récréer un support pour les coraux sur les sites les plus endommagés et dont le substrat est meuble (débris de coraux). Le choix s’est porté sur des structures pyramidales en béton car ces structures sont faciles à fabriquer, immergées et assemblées sur sites en apnée. En effet, les moyens disponibles à Tumbak sont limités (bateaux de petite taille, pas d’équipement type grue ni d’équipements de plongée).
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La réhabilitation biologique, qui consiste à transplanter des boutures de corail directement sur les sites endommagés sur des supports adéquats, naturels quand c’est possible, sinon artificiels. Une petite ferme d’élevage de corail a donc été créée (cinq tables). Le but de l’élevage de boutures de corail permet à terme de ne plus prélever les boutures nécessaires à la réhabilitation dans le milieu naturel.
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Vendredi, 08 Octobre 2010
Village d’anciens nomades de la mer : les Badjos.
Ces programmes sont multiples et variés. Les premières régions ont été sélectionnées en partie par l'enjeu qu'elles représentent au niveau de leur écosystème, mais surtout par le message volontaire que nous avons reçu des populations locales. Ensuite, chaque mission a sa propre logique, son propre "Management Plan" adapté au contexte local. Chaque région est unique, avec sa culture, ses valeurs, ses moyens, ses problématiques économiques, sociales, environnementales, politiques, ses freins et ses moteurs, ses enjeux, ses acquis, ses aspirations... Notre combat pour la protection des récifs coralliens se joue à deux échelles : au niveau global où la prise de conscience est indispensable, et au niveau des régions qui abritent cet écosystème. Acroporis s'engage sur les deux fronts en menant notamment des programmes d'assistance aux populations locales pour la préservation de leurs récifs.
Tumbak a été créé en 1918 sur un bras de terre surélevé entre la mangrove et la mer des Moluques, sur la côte Est de la province du Nord Sulawesi. Les premiers villageois appartenaient à une même famille, issue d’un peuple de « nomades de la mer » : le peuple Badjo, aujourd’hui sédentarisé. Cette communauté de 1600 habitants possède un environnement récifal particulièrement riche et diversifié du fait de sa situation géographique. Coincé entre la mangrove et les récifs, Tumbak est au cœur même de cet écosystème. Mais le manque d’investissement du gouvernement dans la conservation de l’environnement, associé à une transformation progressive d’une société traditionnelle en une société commerciale, tend à augmenter les pressions sur le milieu et à dégrader l’écosystème. De plus, l’utilisation de méthodes de pêche destructrices, pourtant interdites en Indonésie, et mal considérées par les villages avoisinants, entraîne un isolement progressif de la communauté de Tumbak.
Après une demande des villageois, suite à une mission de prospection, de les accompagner vers une gestion plus durable de leur ressource, Acroporis a donc entrepris un vaste programme de conservation sur cette zone.
Chaque année, de nombreux volontaires français partent sur le terrain afin de comprendre et d’accompagner les locaux vers une vision plus globale de leur environnement.
La réussite de notre stratégie pourra se manifester à terme par l’institutionnalisation d’une aire protégée reposant sur des principes de gestion et d’appropriation communautaire exemplaire. Notre programme vise également à :
- sensibiliser la population aux enjeux environnementaux.
- mettre en place un dispositif de pilotage socioculturel.
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Vendredi, 08 Octobre 2010
Le parc a été créé en 1991 et s'étend sur 89 000 ha. Il est situé à l’extrémité Nord-Est de l’île de Sulawesi, dans la région de Minahasa à proximité de la ville de Manado. Il se compose de cinq îles : Bunaken, Manado Tua, Siladen, Nain et Mantehage, ainsi que de deux zones côtières de l’île Sulawesi.
Les récifs coralliens environnant NBK, les îles de Nain et Mantehague sont raisonnablement sains et préservés. En dépit de leur rattachement au Parc National de Bunaken, ils sont toutefois en voie de détérioration et plusieurs mécanismes pervers sont en marche sur les plans économiques, sociaux et culturels. Le niveau de prise de conscience est resté globalement limité même si des acteurs identifiés sont engagés durablement dans la transformation de cette situation.
Le Parc National de Bunaken et son secrétariat exécutif, le Dewan, est lui-même confronté à des problématiques importantes engageant sa pérennité.
Suite aux premières relations nouées entre Acroporis et les acteurs locaux en 2004, et après une première mission d’appui au Directeur Exécutif du Parc National de Bunaken, l’accompagnement par Acroporis des acteurs du Parc National et des îles de Nain et Mantehague est resté continu mais limité. En 2007, une présence continue sur la majeure partie de l’année a permis d’entretenir les relations de proximité, d’organiser des journées de sensibilisation, d’appuyer les initiatives de partenaires locaux et d’affiner notre compréhension du contexte et des parties prenantes.
Une large consultation des différents partenaires a été réalisée et ouvre la voie à un renforcement de l’implication d’Acroporis dans la zone autour de deux chantiers :
- Appui managérial auprès du Directeur Exécutif du Parc National de Bunaken
- Appui pédagogique auprès des communautés de Nain et de Mantehague
Vendredi, 08 Octobre 2010
L’association « fille » d’Acroporis
Afin de renforcer ses activités en Indonésie, Acroporis a créé une antenne locale, Acroporis Indonesia. Le 6 février 2009, l'antenne Acroporis Indonesia a pu voir le jour . Celle-ci est enregistrée dans la ville de Manado, Province du Nord Sulawesi.
La création de cette antenne Indonésienne découle d’un double constat : le besoin des indonésiens éveillés de se fédérer et la volonté de sensibiliser le plus grand nombre.
Pour Acroporis, c'est un pas important car cela implique davantage la population à ses côtés. Ceci est une mutualisation indispensable pour la réussite des projets socio‐écologiques et de la gestion communautaire des ressources côtières sur le long terme. Ainsi, le réseau des personnes déjà rapprochées au cours des quatre dernières années de présence dans le Nord Sulawesi a été sollicité afin de constituer un bureau et s'organiser en deux pôles de travail : CONSERVATION et SENSIBILISATION.
Acroporis Indonesia, antenne locale d’Acroporis, permet par ailleurs de faciliter le départ de volontaires sur l’Indonésie. De nombreux membres, essentiellement des universitaires (UNSRAT Manado et UNIMA Tondano), participent aux projets de conservation. Leur implication s’amplifiera à partir de 2010.
Un coordinateur local permet de faire le lien avec les deux associations, d’assurer la coordination des projets de conservation et de faciliter l’implication des villageois. Cela permet aussi d’augmenter la possibilité pour Acroporis d’étendre ses actions et de lancer de nouveaux partenariats avec les institutions et les ONG locales.
ACROPORIS et la JMO, Journée Mondiale des Océans
ACROPORIS était sur plusieurs fronts pour la JMO 2010, l'Indonésie, Nice et Mer en Fête où de nombreux enfants ont été sensibilisés à la protection de l'OCEAN.
Ma planète H2O, JMO à Nice
Acroporis a organisé « Ma journée H2O » qui vient conclure le programme « Ma Planète H2O ». S'en est suivie une visioconférence avec Nausicaa et l'association CAREM du Sénégal. Les enfants ont été pour le coup stressés de passer sur le plateau TV de Nausicaa.
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Rendez-vous en TERRES INCONNUES
France 2 nous a présenté le peuple Badjo avec sensibilité, beaucoup de points ont rappelés Tumbak à tous ceux qui ont vécu quelques mois avec nos "masierakat desa Tumbak", leurs us et leurs coutumes. Si vous avez raté l'emission, allez voir le site, vous ne pedrez pas votre temps! Il est bon de voir qu'une émission de grande valeur soit plébiscitée par les téléspectateurs, (cf forum) mais ne soyez pas inquiet pour la tranquilité de ces peuples, vivre avec eux n'est quand même pas à la portée d'un touriste français râleur! Nous sommes en relation avec un village Badjo, Tumbak, sur la côte Est du Nord Sulawesi depuis 2004 et nous avons différentes missions scientifiques: marines bien sûr mais aussi socio-économiques, anthropologiques, agronomiques sur place chaque année, où nous faisons participer pleinement les villageois. N'hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements. Un bel hommage de France 2 pour les Badjos et pour Acroporis. En effet, ils ont gracieusement mis un lien vers le site Acroporis sur leur propre site.
Laissez vous plonger dans l’aventure Acroporienne, toujours enrichie en idées, en valeur humaine, et en motivation infaillible...
Acroporis existe maintenant depuis 2004. Au départ créée par un petit groupe de passionnés, Acroporis s’agrandit et compte près de 200 membres adhérents et agrandit sa famille jusqu’en Indonésie! 2009 marque un pas important dans nos actions, et la création d’une antenne locale, Acroporis Indonésia, reflète l’engagement de nos volontaires. Des actions phares ont ponctués l’année, avec notamment notre participation à la Conférence Mondiale des Océans, en Indonésie. L’organisation interne d’Acroporis n’est pas en reste, avec la création d’un coordinateur conservation en Indonésie, l’embauche d’un animateur nature, et ma nouvelle responsabilité, la vice présidence. Un titre que j’ai accepté avec honneur, espérant fournir le maximum dans notre action commune : protéger les Océans et ceux qui en dépendent.
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